André Antibi et la constante macabre
André Antibi professeur de mathématiques à l’Université Paul Sabatier de Toulouse et directeur adjoint de l’Irem, continue sa lutte contre la constante macabre, concept qu’il a inventé en 1988. Voici comment il la définit lui même :
« Dans notre enseignement, les élèves sont les principales victimes de la constante macabre. De quoi s’agit-il exactement ? Lorsqu’un enseignant prépare un sujet de contrôle de connaissance et lorsqu’il choisit un barème, il fait en sorte, plus ou moins consciemment, que les notes soient étalées convenablement : il faut qu’il y ait toutes sortes de notes, des bonnes, des moyennes, des mauvaises; et cela quel que soit le programme du contrôle, la qualité de l’enseignement, le niveau de la classe. »
Ainsi, quelque soit le niveau de la classe la proportion de mauvais élèves reste la même : la constante macabre.
Le MLCLM, Mouvement Contre La Constante Macabre, propose quelques pistes de solutions, comme par l’Évaluation par Contrat de Confiance.
Voici trois livres que je vous conseille vivement sur ce thème :
À lire un article récent du café pédagogique, quelques extraits vidéo du dernier colloque du MCLCM, et un interview plus ancien.
Finalement ce sont deux philosophies de l’école qui sont convoquées :
– l’école doit-elle préparer à la vie de tous les jours, souvent dure, où peuvent surgir des instincts de rivalités et de compétition;
– l’école doit-elle se restreindre à former le mieux possible, le plus possible de citoyens, sans prendre exemple sur le fonctionnement de la société, surtout lorsqu’il présente des imperfections ?
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